Décryptages

Comment l’angoisse, loin de paralyser, peut-elle devenir le moteur de notre...

Mais si l’on creuse davantage, l’angoisse existentielle de l’individu face à sa condition semble bien plus profonde : elle conduit parfois au désespoir, à la dépression, à ce sentiment d’impuissance qui nous fait subir notre propre existence.Alors comment surmonter ce phénomène inhérent à la nature humaine ? Quel moyen de survie l’homme peut-il inventer ? Le philosophe danois Søren Kierkegaard propose une réponse audacieuse : pour lui, l’angoisse est une vertu positive. Elle nous pousse à dev...

Comment la vertu, selon Aristote, devient-elle le chemin du bonheur ?

C’est une éthique qui porte sur notre devenir en tant que personne et ne se concentre pas sur la morale d’actions isolées. Le bien agir vise le bien-être, et ce bien agir doit devenir une habitude qui...

L’humanisme occidental a-t-il contribué à séparer l’homme de la nature ?

L’humanisme marque la fin du Moyen Âge, époque où Dieu et sa création étaient au centre, et l’Homme n’était que créature. Il met en avant le monde intérieur de l’Homme et ses capacités exceptionnelles...

La technologie peut-elle justifier le retour d’un pouvoir autoritaire au no...

La doctrine, bien qu’extrême et souvent contradictoire, revendique une portée pratique : celle d’une révolution semblable à celle des Lumières, mais inversée — non plus pour éclairer les masses, mais pour les obscurcir et abolir la démocratie. L’efficacité devient la seule boussole éthique, prolongeant le modèle capitaliste américain. C’est ce qui permet à cette idéologie de séduire certaines élites économiques : Thiel, Musk, Ellison, Andreessen, et jusqu’au pouvoir exécutif de Trump et Vance. Y...

La perte du sacré dans nos sociétés a-t-elle rompu l’équilibre symbolique q...

Dans la modernité occidentale, cette hiérarchie semble avoir été renversée : la fonction sacrée s’efface au profit de l’exigence productiviste et de la seule efficacité économique. Cette désarticulati...

La radicalisation est-elle une dérive individuelle ?

Il y décrit le phénomène de radicalisation politique — Fanon n’emploie pas le terme « radicalisation », préférant parler d’un processus de subjectivation révolutionnaire dans le cadre des luttes de li...

Comment la raison, née pour libérer, s’est-elle muée en instrument d’asserv...

Mais que reste-t-il de cette promesse quand l’homme découvre que la torche qu’il brandissait a mis le feu à sa propre maison ? En 1947, Max Horkheimer et Theodor Adorno, réfugiés dans le tumulte métal...

Le désir est-il un élan sincère de soi vers l’objet ?

Mais cette illusion si confortante s’effrite dès que l’on prête attention au regard d’autrui. René Girard, philosophe du XXe siècle, a percé cette façade d’authenticité pour y révéler un théâtre plus ancien, plus enfoui, plus universel : celui du désir mimétique. Selon lui, nous ne désirons jamais seuls. Ce que nous convoitons, c’est souvent ce que l’autre convoite ou possède. Le désir n’est pas une flèche tirée d’un arc solitaire, mais un triangle secret : le sujet, le médiateur, et l’objet. À ...

Le capitalisme peut-il tolérer des subjectivités qui ne parlent pas du prof...

Or, dans l’analyse fulgurante que Félix Guattari propose dans Les Trois Écologies, ces territoires sont aujourd’hui piétinés par une entité sourde et uniforme : le capitalisme mondial intégré. Cette forme ultime du capitalisme n’est pas une simple économie : c’est un climat, une marée, un rouleau compresseur ontologique. Elle déterritorialise tout ce qui lui échappe — les traditions, les subjectivités, les sensibilités — pour ensuite reterritorialiser en langage de marché, en pixels d’audience, ...

La morale peut-elle survivre à l'effondrement des intérêts humains ?

Kant ne fait pas de la morale une question de circonstances. Pour lui, il n’y a pas de compromis avec l’éthique, pas de demi-teinte, pas de négociation. La loi morale, chez lui, se présente sous la fo...

Comment l’angoisse, loin de paralyser, peut-elle devenir le moteur de notre liberté ?

Mais si l’on creuse davantage, l’angoisse existentielle de l’individu face à sa condition semble bien plus profonde : elle conduit parfois au désespoir, à la dépression, à ce ...

Comment la vertu, selon Aristote, devient-elle le chemin du bonheur ?

C’est une éthique qui porte sur notre devenir en tant que personne et ne se concentre pas sur la morale d’actions isolées. Le bien agir vise le bien-être, et ce bien agir doit...

L’humanisme occidental a-t-il contribué à séparer l’homme de la nature ?

L’humanisme marque la fin du Moyen Âge, époque où Dieu et sa création étaient au centre, et l’Homme n’était que créature. Il met en avant le monde intérieur de l’Homme et ses ...

Comment Kropotkine établit-il l’entraide comme fondement naturel de la morale ?

Certes, d’après lui, il existe des tendances à la lutte individuelle, mais dans l’évolution, c’est en définitive la coopération au sein d’une même espèce qui tend à prévaloir....

La technologie peut-elle justifier le retour d’un pouvoir autoritaire au nom de l’efficacité ?

La doctrine, bien qu’extrême et souvent contradictoire, revendique une portée pratique : celle d’une révolution semblable à celle des Lumières, mais inversée — non plus pour é...

La perte du sacré dans nos sociétés a-t-elle rompu l’équilibre symbolique qui fonde le lien social ?

Dans la modernité occidentale, cette hiérarchie semble avoir été renversée : la fonction sacrée s’efface au profit de l’exigence productiviste et de la seule efficacité économ...

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